Histoire
L’énergie percutante de DeLaVallet Bidiefono fait de nouveau vibrer Le Grand T. Un chœur de danseurs, deux musiciens et les mots de son compatriote congolais Dieudonné Niangouna disent la rencontre des corps déplacés, des âmes exilées. Sillonnant la même terre, ces êtres inquiets se laissent transformer par leurs vies déracinées.
Dans Monstres au Grand T en janvier 2018, DeLaVallet Bidiefono faisait danser ceux qui construisent la liberté. Aujourd’hui, ce sont les vies faites d’errances, de départs, de retours, de repères toujours mouvants dans de constants dépaysements qu’il met en mouvement. Les douze danseurs qu’il convoque sont tous, à leur manière, des êtres voyageurs aux corps, couleurs et vécus singuliers. Ils se rencontrent en un lieu imaginaire où se croisent, se confrontent et se mêlent les peuples du monde. Rencontrer l’autre et l’ailleurs, est-ce faire de lui une part de soi ? Est-ce se métamorphoser ? Pour le chorégraphe de Brazzaville, l’utopie réside là: rebondir de pays en pays, de langue en langue, se laisser traverser par des énergies variées et tenter de vivre, ensemble et librement, sur un territoire commun.